Guerrier féodal dont la renommée captive et intrigue encore aujourd’hui, le samouraï a pendant des siècles joué un rôle clef dans l’histoire du Japon. Ce statut respecté implique que le bushi (guerrier) dédie sa vie à servir loyalement son seigneur, au prix de tout sacrifice.

Bien que l’on situe ses origines au IXe siècle, c’est à partir du XIIe siècle que la classe samouraï prend une réelle ampleur au pays du soleil levant. Divisée en différents rangs, de nombreux bushi proviennent de la classe moyenne. Certains samouraïs, peu fiables, s’apparentent plutôt à des mercenaires professionnels. Néanmoins, ils doivent être distingués de la majorité des guerriers, issus de la noblesse et ayant suivi une formation intransigeante dès leur plus jeune âge.

Le fils d’un samouraï, acquérant automatiquement ce statut prestigieux, se doit de suivre un enseignement rigoureux reposant sur l’endurance, la fidélité absolue et la sincérité. Le contrôle de soi est également enseigné, ainsi que le maniement des armes, le tir à l’arc et l’équitation. Le samouraï devant être érudit, il apprend de surcroît la calligraphie et les mœurs religieuses.

La « voie du guerrier », plus connue sous son nom japonais bushidô, n’a été codifiée que tardivement, au cours du XVIIe siècle, après le déclin de la classe samouraï. Cependant, les préceptes et codes d’honneurs inhérents à cette caste guerrière, d’origines bien plus anciens, ont perduré à travers les siècles.

La manifestation culturelle la plus célèbre de cette philosophie est certainement le seppuku, rituel de suicide honorifique, lors duquel le samouraï s’éventre lui-même devant témoin. Que ce soit par déshonneur, défaite au combat ou encore pour suivre son maître dans l’au-delà, cette pratique considérée comme courageuse démontre la pureté de l’âme.

Les guerriers sans allégeances sont connus sous le nom de rônin. Ces samouraïs errants, pour diverses raisons, constituent à l’époque un important problème social de par leur comportement bien souvent délinquant. La célèbre légende des 47 rônin relate les représailles de 47 samouraïs vengeant la mort de leur ancien seigneur, et contraints par la suite d’effectuer le seppuku sous ordre du shôgun (chef militaire).

C’est d’ailleurs au XVIe siècle, durant le règne des Tokugawa, que les samouraïs ont disparu en grand nombre. Cette époque connaissant une importante période de paix, la plupart des bushi se reconvertissent et occupent des fonctions au sein de l’état, se lancent dans le commerce ou se concentrent sur des disciplines artistiques.

Par la suite, sous l’ère Meiji, de grandes réformes privent ces guerriers de leurs droits, menant à la révolte du clan Satsuma en 1877 dans la région du Kyûshû. Écrasés par l’armée impériale, la défaite héroïque de ces derniers samouraïs reste gravée dans l’histoire.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’histoire du Japon mentionne de rares femmes ayant combattu comme samouraï. L’une des plus célèbre, Tomoe Gozen, s’est illustrée pendant la guerre de Genpei. À la défaite de son seigneur, nul ne sait ce qu’elle est devenue et de nombreuses légendes circulent encore à son sujet…

Les régions frontalières du Triangle d’or accueillent de nombreuses minorités ethniques. La tribu Akha, qui est l’une des plus influentes et des plus répandues, vit sur des territoires reculés, bien souvent au-delà de 1’000 mètres d’altitude. Ces peuplades aux traits marqués d’origine tibétaine sont arrivées par le Yunnan sur les hautes terres de Birmanie, du Laos et de Thaïlande.

Leur popularité vient de leur culture distinctive, mais également des costumes traditionnels et colorés portés par les femmes. Bien souvent capables de citer le nom de tous leurs ancêtres, les Akha confèrent l’origine de l’espèce humaine au créateur « Apoe Miyeh », grande entité puissante dont ils portent la sagesse à travers les générations.

Selon leur répartition géographique, les Akha ont par la suite évolué différemment et des dissemblances entre les tribus sont notables aujourd’hui.

Dans la région sud du Yunnan, les Akha, aussi appelés Hani, sont issus directement des hauts plateaux tibétains. Parmi les 56 ethnies minoritaires de Chine, ils occupent une place importante dans cette région. Leur langue appartient à la branche Yi, du groupe des langues tibéto-birmanes, dont de nombreux dialectes chinois sont également issus. Animistes, ils croient notamment aux esprits, auxquels ils accordent une grande importance. Durant leurs cérémonies, un chaman dirige régulièrement un rituel au cours duquel des animaux sont sacrifiés en honneur aux divinités. La déesse du ciel Aoma et le dieu de la terre Aao en sont les principaux représentants.

Au sud-est de la Birmanie, la ville de Kyaing Tong, au cœur des monts Shans, abrite principalement les Khouns-shan. Pourtant, la minorité Akha est également présente, et c’est autour du village voisin de Pin Tauk que vivent isolés les Akha-Ekaw. Au cœur des montagnes, cette ethnie devenue étonnamment chrétienne, arbore croix et sculptures de bois, parfaitement intégrés aux éléments folkloriques de la tribu. En effet, ils conservent de nombreux éléments de leur culture ancestrale, tels les costumes traditionnels colorés, ainsi que les coiffes ornées de pièces d’argent que les femmes portent avec fierté.

La minorité Akha du Laos est un sous-groupe des Lao Soung, littéralement Lao des hautes terres. C’est dans la province de Luang Nam Tha que cette ethnie est la plus présente, où certains villages, réellement isolés, ne sont pas accessibles par la route. Ceux à flanc de colline sont typiques de l’identité Akha ; on y trouve principalement des femmes qui travaillent dans les champs. En effet, leurs moyens de subsistance proviennent principalement de la culture du riz et de l’opium.

En Thaïlande, ce sont près de 80 000 Akha qui perpétuent leurs traditions, dans les provinces de Chiang Mai et de Chiang Rai. Chaque habitation construite en bambou et sur pilotis, abrite une famille entière. Adeptes du chamanisme, ils cohabitent au quotidien avec un grand nombre d’esprits. Les entités bienveillantes sont appelées les génies. Ceux de l’intérieur vivent dans les maisons avec les habitants, tandis que ceux de l’extérieur prospèrent dans la nature. A l’inverse, des portes à chaque extrémité du village sont disposées afin de protéger le monde des hommes de celui des entités néfastes. Lors de fêtes ou de célébrations, les Akha de Thaïlande revêtent de riches costumes teintés de bleu indigo, propres à la communauté de ce pays uniquement.

En somme, qu’ils soient de Chine, de Birmanie, du Laos ou encore de Thaïlande, les Akha ont préservé dans chacun de ces pays une part importante de leur identité originelle. La majorité d’entre eux ont migré dans les régions montagneuses, et bien que géographiquement isolés, ils ouvrent de plus en plus leur porte au visiteur. Eparpillés aux quatre coins de l’Asie, les Akha ne sont en réalité qu’une seule ethnie passionnante à découvrir au fil de vos voyages.

Qui n’a pas rêvé un jour de faire un safari?

Le continent africain regorge de réserves naturelles abritant des centaines de mammifères et d’oiseaux dans un décor tout droit sorti du Roi Lion. L’aventure d’un safari débute souvent par le désir de voir ces animaux qui nous font tant rêver… Éléphants, lions, girafe, léopards… FERT a sélectionné pour vous cinq safaris aux décors somptueux et variés, parfois loin de l’image que l’on se fait. Laissez-vous surprendre… !

La Réserve Nationale de Samburu | KENYA

C’est au centre du pays que se situe le Samburu. La réserve borde les rives de la rivière Ewaso Ng’iro, un élément naturel essentiel à la survie des animaux qui habitent les 16 hectares de la réserve. Au Samburu, les paysages vous rappelleront le mythique Roi Lion tant par ses petits acacias parasols que par ses multiples broussailles qui jonchent le sol sec.  Chaque soir, le bord de la rivière est pris d’assaut par des centaines d’animaux dont des espèces rares comme le zèbre de Grévy ou l’antilope girafe. Un spot idéal pour les amateurs de photographie! Lions, éléphants, girafes, seront également dans votre objectif. Hakuna Matata.

La période idéale: Noël et juin

Parc National du Serengeti | Tanzanie

Authentique berceau du safari, le Serengeti est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce parc de Tanzanie abrite près de 4 millions d’animaux et tire sa réputation des deux migrations annuelles de gnous, zèbres et gazelles qui offrent, chaque année, un spectacle époustouflant. En toile de fond, rivières, lacs et plaines, évoquent le mythe de l’Afrique. Vous retrouverez dans ce parc tous les animaux les plus typiques du continent… Que l’aventure commence!

La forêt de Bwindi | Ouganda

Changement de décor pour ce safari ougandais. La forêt de Bwindi est une jungle de montagne humide à la biodiversité étonnante. Son secret ? Plus de 300 gorilles de montagnes se cachent entre les arbres de cette forêt impénétrable. Alors que seulement 650 gorilles de montagnes peuplent la Terre, plus de la moitié a trouvé refuge dans la forêt de Bwindi. Au détour d’une promenade ou d’une randonnée, vous pourrez admirer les quelques 120 espèces de mammifères, des milliers de papillons aux couleurs saisissantes et une dizaine d’arbres uniques au monde. Le safari africain autrement.

La période idéale: Janvier – février – juillet – août

Kaziranga | Inde

Le Kaziranga est le plus grand parc d’Assam. Situé au pied de l’Himalaya, au nord-est de l’Inde, le parc abrite une majorité de rhinocéros unicornes et la plus grande densité de tigres au monde. Loin des sites touristiques du pays, il vous faudra un peu de motivation pour vous y rendre mais le spectacle en vaut la chandelle. Inscrit au patrimoine de l’UNESCO, le Kaziranga est considéré comme le plus beau d’Asie. A dos d’éléphant ou en jeep, vous aurez dans l’objectif, les plus beaux animaux d’Asie.

Parc National de Chobe | Botswana

Le Parc National de Chobe est le refuge pour plus de 50 000 éléphants! Grand comme une fois et demie la Corse, ce sont plus de 250 espèces d’animaux qui vous attendent. Situé au bord du Chobe River, le parc est particulièrement vert et sa faune abondante. Savuti, au sud du parc, est souvent délaissé par les voyageurs alors que la zone abrite beaucoup de félins.

La période idéale: De mai à novembre

Auteur : Martine